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Maternité

Comment trouver un moyen de garde ?

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Ça y est, vous avez pouponné pendant ces 2 ou 6 derniers mois, et, quelle que soit la raison, vous devez absolument trouver un moyen de garde pour votre bébé. Mais comment s’y retrouver entre les différentes structures ? Êtes-vous plutôt tenté de placer votre enfant en collectivité en crèche, et dans ce cas là, publique, privée ? Ou allez vous opter pour une nounou à domicile ou encore une assistante maternelle chez elle ? Sans oublier la garde partagée… Bref, de nombreuses solutions s’offrent à vous, mais le plus difficile, qu’on se le dise, c’est de trouver LA perle rare, et disponible quand vous en avez besoin.

À la recherche d’un moyen de garde

Notre problématique :

Commençons par le vif du sujet. Je suis freelance. Je travaille donc à mon domicile. Comme je l’expliquais dans cet article, ça n’est pas toujours évident pour certaines personnes d’imprimer le fait que lorsque tu est auto entrepreneur, OUI TU TRAVAILLES, que tu sois chez toi et pas dans un bureau, TU TRAVAILLES. Bref, ça c’est un autre problème. Tout ça pour dire que dès le départ avec Jules, nous nous sommes dit que j’allais réduire ma charge de travail pour passer sur un mi-temps. Afin que je puisse, le reste du temps, me consacrer à 100% à notre baby girl. Nous sommes par conséquent partis sur la recherche d’un moyen de garde de 2 ou 3 jours par semaine.

Aujourd’hui, en novembre, alors que notre fille est âgée de 8 mois tout rond (oui, c’est son moiniversaire ^^) nous venons tout juste de trouver notre moyen de garde, après un parcours du combattant. Je vais vous raconter dans cet article le long « combat » pour arriver à trouver un moyen de garde, au fil du temps et par ordre chronologique.

Notre demande pour une place en crèche

Dès novembre 2018, soit à 5 mois de grossesse, j’ai pu faire ma demande de place en crèche auprès du service dédié de la mairie. J’ai tout fait dans les règles de l’art, toujours à temps, et avec le sourire, ça aide. La commission devait avoir lieu en avril, soit un mois après la naissance de notre fille et juste avant notre déménagement. Selon notre dossier, nous étions quasi sûrs d’obtenir une place. Nous avons cependant vite déchanté lorsque nous avons reçu le courrier, en mai 2019, nous annonçant que « non, désolés, pas de place pour vous, ciao ». C’était à peu près ça.

Plan B, les crèches privées

Vite, nous nous sommes donc tournés vers les crèches dîtes privées, et micro crèches. Il s’agit de crèches dont les places sont réservées par votre employeur (si ce dernier cotise bien sûr). En tant que salarié, vous êtes ainsi assuré d’avoir une place dès le lendemain pour votre enfant. Malheureusement, non, non, pas de places non plus car l’entreprise de Jules ne cotise pas. Et n’est pas intéressée pour le faire. Et bim, encore des refus.

Je prends ça comme un signe du destin. Pour le moment et à l’époque, tout se passe bien, notre fille a 4 mois, ça va, je gère, j’arrive à travailler durant ses siestes, et lorsqu’elle est dans son transat ou son tapis… Car il est vrai qu’elle dort énormément, nous n’avons pas de soucis la dessus. Mais les mois passent, et notre fille nécessite de plus en plus d’attention. Aujourd’hui, elle se déplace et dort moins, et je ne peux pas du tout travailler pendant qu’elle est éveillée.

Impossible de poursuivre ainsi. Je repars donc en recherche.

Les assistantes maternelles et nounou à domicile

Je me suis inscrite sur de nombreux sites quelques mois auparavant et en parallèle à nos recherches de places en crèche. J’avais même rencontré des personnes, mais je leur trouvais toujours quelque chose et puis, surtout, peu d’entre elles ne souhaitaient un contrat de seulement 2 jours par semaine. Peut-être que j’aurai plus de chance cette fois-ci ? Je ne perds pas espoir, et reposte des annonces. Toujours rien, personne n’est réellement intéressé par un contrat de 2 jours par semaine… Pas le choix, nous continuons ainsi… Je prends sur moi, et essaie tant bien que mal de gérer ma fille à temps plein, la maison, mais aussi mon travail de freelance, et de ma boutique de vêtements. Faute de temps, je dois même dire non à des propositions. J’accumule une extrême fatigue, j’ai l’impression de n’arriver à rien…

La nounou à domicile

N’ayant aucun retour d’assistantes maternelles disponibles pour un contrat de 2 jours par semaine, j’ai pensé à la nounou à domicile. Une personne agrée qui vient à la maison garder vos enfants. Mais je souhaitais que Bubulle puisse être au contact d’autres enfants. Donc, même si, en dernier recours ou occasionnellement cette solution peut être utile, ce n’est pas celle qui nous convient. Je la garde tout de même en mémoire car cela peut être d’une grande aide d’avoir une personne pour vous assister chez vous, ou vous permettre de sortir, rendez-vous ou autre.

La « dépression » post partum : le déclic

Il y a trois semaines, j’ai craqué. Dépression post partum, le mot était posé. Je me suis pris pour wonder woman, à travailler H24, m’occuper de la maison et de mon bébé. Car ce ne sont pas les premiers mois qui sont les plus difficile, car bébé ne bouge pas trop et on peut vaquer à nos occupations. Mais là, j’avais des journées de dingue. Mère au foyer ou travailler, il faut choisir. Les deux sont incompatibles. Et à celles qui ne comprennent pas (« bé quoi tu travailles depuis la maison donc tu ne travailles pas vraiment non ? »), faites donc une semaine de télétravail (avec donc du TRAVAIL) tout en gérant H24 votre bébé, et on en reparle ^^. Bref, j’ai craqué : tension, hormones, nerfs, je suis partie en urgence un weekend chez mes parents, seule, pour me ressourcer.

Et en rentrant, nous avons eut une grande discussion avec Jules. Parce que oui, c’est une situation qui nous concerne tous les deux. Nous sommes un couple, et les problèmes se règlent en duo. Nous avons tous les deux pris conscience qu’il fallait changer les choses. Et nous avons donc décidé de reprendre nos recherches pour un moyen de garde version COMBATTANTS ! Vue la situation, c’était indispensable.

Nous avons aussi établi une sorte de « contrat mental » entre nous deux. Des choses simples, mais qui, finalement, si on se laisse submerger, nous bouffent la vie. Afin de reprendre une vie sereine, plus apaisée et plus heureuse, voici les quelques points que sur lesquels nous travaillons :

  • prendre une aide-ménagère afin de ne plus ou moins avoir à gérer le gros du ménage.
  • Jules rentre un peu plus tôt le soir (19 heures maximum, contre 20h / 20h30 avant !!)

Cela peut paraître peu, mais depuis que nous avons mis cela en place, je sens déjà les effets bénéfiques et me sens soulagée. Je suis moins stressée, et cela se ressent également sur notre couple, et sur notre épanouissement. Jules a aussi des sortis seul de son côté, et moi je me cherche une activité un soir de semaine également. Je pense que je consacrerai un prochain article à ces changements, n’hésitez pas à me le dire en commentaire.

Mode warrior activé : en route pour le démarchage

Il était temps de passer à l’action. Envoyer des mails, téléphoner, attendre ne sert à rien. Il faut se déplacer. Un matin, j’ai donc mis ma baby girl dans sa poussette, et nous sommes toutes les deux parties faire le porte-à-porte des structures d’accueil. Sans surprise, toutes les crèches municipales m’ont claqué la porte au nez : « vous n’avez pas eu de place, tout se passe avec la mairie, ciao ». Merci bien, au revoir madame. J’en ai fait 8 ainsi. Mais il en fallait plus pour me décourager. De toute façon, je n’avais pas le choix, je devais poursuivre !

Et puis, ma belle maman m’a parlé des MAM (maison d’assistantes maternelles). Il s’agit de professionnelles agrées qui se regroupent dans un lieu commun pour former une mini crèche. Et bien figurez-vous qu’une d’entre elle se trouve à 2 minutes de chez moi, voisine d’une des crèches publiques dans lesquelles je suis allée le fameux matin. Bien entendu, cela aurait été trop aimable de m’en informer ^^ Bref, passons. Je m’y suis donc rendue, en expliquant ma situation, et là, ALLÉLUIA ! L’AM qui me reçoit m’indique qu’elle a une place disponible le mercredi, et que sa collègue en a également une autre le lundi. Bon, ce ne sont pas les journées que j’aurais souhaité, mais je les prends ! Et une place se libère prochainement pour le mardi et le jeudi que j’ai d’ores et déjà réservés.

Mes impressions

Ainsi, depuis mercredi dernier, notre Bubulle nationale a découvert la vie en collectivité. Bien sûr, elle avait déjà vu des enfants, notamment baby A, le fils de mon accolyte, avec qui nous passons la plupart de nos mercredi. C’est d’ailleurs pour cette raison que dès que je pourrai je changerai les jours de garde pour avoir le mercredi avec ma fille et qu’elle puisse voir son copain baby A. Et elle qui est déjà super avancée niveau motricité (elle fait du 4 pattes depuis ses 6 mois et se met debout depuis quelques semaines), cela va encore plus l’aider et la motiver. Aujourd’hui, c’est sa deuxième journée !

Je suis partagée entre le soulagement et la culpabilité. Au fond de moi, je sais parfaitement qu’elle s’amuse, et que c‘est très bénéfique pour elle d’être ailleurs qu’à la maison, et qu’elle ait une vie en dehors de nous. C’est même indispensable. Mais je ne peux m’empêcher de me dire qu’elle est mieux à la maison… Bref, ce fameux sentiment que tu ressens quand tu es maman ! Mais c’est super positif pour elle, et pour moi!

Pour conclure, je vous recommande de vous y prendre bien en avance pour chercher votre moyen de garde, et, si vous êtes dans la même situation que moi, de ne pas vous croire wonder woman. Et je pense que cela est aussi valable pour les mamans qui ne travaillent pas du tout, histoire de souffler ne serait-ce qu’une journée.

Faire garder votre bébé ne serait-ce qu’une journée, est bénéfique d’abord pour le bébé qui a besoin d’avoir « une vie » (je ne parle pas des nourrissons ^^) et de s’épanouir en dehors de ses parents. Mais aussi pour nous, maman ou papa, afin de rechercher les batteries, et d’être en pleine forme (ou pas trop HS dirons-nous) pour apporter le meilleur de nous-mêmes à nos bout de choux !

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comment changer une couche
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Ma nouvelle vie de maman

comment changer une couche

Déjà un mois et demi que notre Bubulle nous a rejoints, et que je suis, de ce fait, maman. J’ai l’impression que cela fait des siècles que j’apprenais que j’allais devenir maman. Tout arrive si vite : l’accouchement, le séjour à la maternité, le retour à la maison avec un nourrisson… Finalement, on est vite pris dans le rythme très soutenu des premières semaines, et on ne réalise pas vraiment. Aujourd’hui, je prends le temps de me poser, et de faire le point sur ma nouvelle vie de maman depuis le jour de mon accouchement.

Une amie m’a récemment posé une question : « quelle est la chose à laquelle tu ne t’attendais pas, et qui t’a le plus surprise dans ta nouvelle vie de maman ? » J’ai pris quelques minutes pour réfléchir, et finalement, je lui ai répondu : « le vrai quotidien, en opposition aux idées reçues ».

Pour développer, j’entends par là qu’on a vite fait de penser (et ne me dîtes pas que ça ne vous a pas au moins rien qu’une fois traversé l’esprit…) que s’occuper d’un nouveau né n’est pas si compliqué. De quoi elles se plaignent les mères au foyer ? Ça va, y’a plus fatigant comme rythme, non ? Tu changes 2-3 couches, tu donnes à manger, tu fais des câlins, et ensuite ton bébé il dort toute la journée pas vrai ? Tu as tout le temps que tu souhaites pour te mater une série, et dormir à ta guise en journée. Faut pas abuser, hein ! Je vous avoue, sans filtre, qu’avant mon accouchement, je pensais sincèrement que j’allais avoir encore un peu de temps pour moi, que oui, je pourrai m’organiser pour faire ma vie pendant les siestes de ma Bubulle d’amour ♥

En fait, non.

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S’adapter à un nouveau rythme

Les 2-3 premières semaines de vie de votre enfant (qui sont clairement les plus épuisantes…), vous ne vivez que pour lui. Au-delà de l’aspect nouveauté et qu’il faille s’adapter du jour au lendemain à un nouveau rythme de vie, on est complètement pris dans le tourbillon des besoins de notre bébé. Ce petit être entièrement dépendant de nous. Une énorme responsabilité qui nous incombe en quelques heures. La vie et le bien-être d’un autre individu dépendent de nous tout de même…

C’est nouveau, alors à chaque pleur, on se demande  » qué pasa ? ». Au départ, et durant les 3 premières semaines, j’étais sous pression en permanence ou presque. En fait, j’étais sans arrêt dans l’attente. L’attente d’un prochain besoin, d’un nouveau biberon, d’une nouvelle couche à changer, d’une douleur, d’un chagrin… Je ne savais donc pas profiter justement de ces temps calmes. De plus, je faisais tout quasiment de manière mécanique. Changer la couche presque comme un robot, surtout lorsque j’étais très fatiguée (on accumule beaucoup de fatigue depuis la maternité…) arrivait régulièrement. Et puis, il faut dire qu’il y a tous les à côtés : les nombreuses lessives (au moins 2 par jour ^^), le ménage, la préparation des prochains biberons… Ce qui avant était normal devient impossible. Allez faire une course se transforme en véritable opération , me laver les cheveux est un luxe et savourer mon petit déjeuner un rêve. Bref, ce n’était pas du tout facile et je me suis clairement demandé comment j’allais tenir le rythme ?

Relativiser et apprendre à lâcher prise

Aujourd’hui, à un mois et demi, j’ai appris à reconnaître chacun des pleurs de ma baby girl, et à beaucoup moins les appréhender. Je sais par exemple lorsqu’elle a un besoin « urgent » ou si je peux prendre 5 minutes pour terminer de me rincer sous la douche, ou avaler tranquillement ma biscotte sans m’étouffer. Je sais également être plus détendue face à ses besoins, ou ses pleurs. Ce qui facilite grandement mes journées.

Parfois, elle commence à « chouiner », je la regarde, et cela ne sert à rien que j’aille la prendre immédiatement dans mes bras, elle se calme d’elle-même ou alors il s’agit simplement de pleurs « reflex » qui ne durent que quelques secondes. Par contre, si cela augmente en intensité (attention les oreilles ^^), là évidemment, je stoppe mon activité.

Il y a quelques semaines, il m’était clairement impossible par exemple de rédiger un article sur le blog. Aujourd’hui, j’arrive petit à petit à m’organiser, et cela va, je pense, aller en s’arrangeant.

Sortir en poussette par exemple, est devenu facile et plaisant, et j’essaie de le faire tous les jours pour elle, mais aussi pour moi. Au départ, je stressais pour tout le côté mise en place, ne rien oublier, « et si elle réclame à manger pendant la balade ? Et si elle a besoin d’être changée ? ». Et bien, elle réclamera, et on rentrera, c’est la vie. Mais par précaution, je prends toujours le sac à langer avec un biberon et une dose de lait prête dans le doseur. On ne sait jamais, des fois qu’on resterait coincées dans l’ascenseur… !

Finalement, en comparaison avec d’autres nourrissions de mon entourage, elle ne pleure pas beaucoup. En fait, elle ne pleure (ou ronchonne) seulement pour la couche ou pour manger. On s’estime donc heureux (pour le moment, car tout peut changer ^^). Il lui arrive parfois d’être un peu plus à fleur de peau le soir, mais avec des câlins, et le bain, elle se détend plutôt facilement. Et concernant son RGO, on a clairement vue une amélioration depuis qu’on lui donne le Gaviscon et l’Inexium. Nous poursuivons également les massages tous les jours.

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Profiter

Le temps passe si vite. Comme ma grossesse, qui a filé à une allure pas possible. La fin de ma grossesse me semble aujourd’hui si lointaine. Surtout que j’ai « manqué » 3 semaines. Aussi, j’essaie de profiter de chaque instant avec ma fille. Des câlins, des sourires (oui, déjà !), des temps calmes, et des photos, tellement de photos. Je peux passer de longs moments à la contempler en train de dormir. Elle est si paisible. Elle change si vite, chaque matin j’ai l’impression qu’elle a grandit davantage.

Si en semaine nous avons un rythme régulier, le weekend, c’est un peu plus cool, surtout le matin où nous avons notre petit moment tous les trois. Notre Bubulle vient dans le lit de son papa et sa maman, pour sa sieste du matin. Un moment privilégié que j’apprécie énormément.

En 6 semaines, nous avons appris à faire connaissance, à trouver notre rythme. Nous sommes clairement plus détendus. Et cela se ressent nettement au quotidien. Nous profitons de chaque instant passés. Et c’est l’essentiel.

N’hésitez-pas à me suivre sur mon compte Instagram où je partage mon quotidien de jeune maman (entre autres choses) !


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