Prends une profonde inspiration: « Je suis fière de qui je suis ». Il est plus que temps de le crier haut et fort. Pas question de prétention ici, mais de balayer les obstacles et les doutes qui nous empêchent d’avancer et d’être qui nous sommes réellement.
Il est temps d’arrêter de chercher à être quelqu’un d’autre. Il est temps de s’assumer, avec notre passé, avec nos faiblesses, nos erreurs, nos défauts. Parce que c’est ce qui fait qui nous sommes. Et si notre passé nous forge, c’est bien notre présent qui nous définit.
Moi, la petite Iris qui se pose un milliard de questions. La petite fille qui n’a pas confiance en elle malgré les apparences (quoi, ah bon ? Bé oui). Celle qui ne se trouve pas belle et qui complexe chaque jour sur quelque chose de nouveau. STOP.
Tu es telle que tu es. Il serait peut-être temps de l’admettre / le digérer / faire avec / et surtout, t’en réjouir. D’un point de vue physique, mais pas seulement.
Des erreurs, j’en ai fait. Et refait. Et j’en referai certainement. Mais ce que je retiens, c’est qu’elles m’ont beaucoup appris. Des coups durs, j’en ai eu. Plusieurs. À chaque fois, je pensais que je ne m’en remettrais pas. Que je touchais le fond et que jamais je ne pourrai me relever après ça. Et pourtant, chaque fois je me redressais, toujours plus grande, toujours plus forte. Après tout, lorsqu’on touche le fond, on ne peut que remonter non ? Et ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort. Ne l’oublions pas.
Mais pas question pour autant de virer vilaine. Ce n’est pas parce qu’on a vécu de mauvaises expériences qu’il faut devenir mauvaise. D’accord, on s’endurcit. Mais je pense qu’il faut le prendre dans le sens où on ne se fera pas avoir la prochaine fois, et où on sera moins affecté par une situation déjà vécue. Si on l’a surmonté une fois, pourquoi pas deux ? Mais il est or de question que ces mauvaises expériences changent totalement ce que l’on est. Ce que je suis : une gentille, sensible et généreuse. Je n’écrase pas les gens, et je ne le ferai jamais. Jamais dire jamais ? Je m’y risque.
Aujourd’hui, je suis fière de qui je suis. De ce que je deviens chaque jour un peu plus. De l’éducation que mes parents m’ont donnée. Des décisions que je prends. Et croyez-le ou non, je suis fière de mes défauts et de mes erreurs. Elles font partie de moi, sans me définir.
Et vous, vous êtes fières de vous ?
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Crédits photo © Rajita