Aujourd’hui je vous invite à partager avec moi ma (troisième) rencontre avec Domi, co-fondarice du site Filoute, the place to be des accro à la couture et au tricot, que vous soyez expertes ou débutantes. J’ai connu Domi par un tweet il y a environ un an. Je m’étais mise à la couture, et je cherchais un tuto pour faire des fronces. J’ai tweeté quelque chose comme « Quelqu’un sait comment faire des fronces à la machine, attention je débute! », et Domi m’a immédiatement répondu. C’était à l’époque où l’émission Cousue Main passait sur M6, et nous nous retrouvions sur le réseau social chaque samedi pour tweeter pendant le prime. Et puis un jour, nous avons décidé de nous rencontrer, parce que le projet de Domi et Flore rentrait totalement dans la ligne éditoriale de mon blog : Les startups et jeunes créateurs. Nous nous sommes donc retrouvées autour d’un bon chocolat à Starbuck. Et de fil en aiguille (c’est le cas de le dire), nous avons eu l’idée de collaborer sur la création d’une jupe. C’est dans ce cadre là que j’ai invité Domi chez moi, autour d’un thé, afin de coudre cette fameuse jupe.
Aussi, notre collaboration aura lieu en trois épisodes : Tout d’abord, je vous présente ce jour le concept de Filoute, et croyez-moi, vous allez devenir accro, ensuite, vous pourrez me voir porter la jupe que nous avons crée ensemble. Et enfin, et c’est sans doute ce que vous attendez avec impatience, nous vous dévoilerons ici les étapes pour recréer une jupe à fronces et à fermeture invisible. Mais d’abord… Une présentation s’impose !
Filoute, qu’est-ce que c’est ?
Filoute, c’est un peu la grand-mère 3.0. Notre mission chez Filoute, c’est de moderniser la couture et le tricot pour que créer ses vêtements soit fun et simple. On perd trop de temps à chercher le bon patron ou le bon tuto, car toutes les sources sont éparpillées. Un truc qui est sensé être amusant et source de fierté, devient barbant et ce n’est pas le but. C’est pour cela qu’on a crée Filoute.
Pourquoi un site de tricot et de couture, d’où vous est venue l’idée ?
Au départ c’est Flore (co-fondatrice) qui a eu l’idée. Elle a travaillé aux Philippines et était souvent coincée par des tempêtes. Pour s’occuper, elle s’est mise au tricot, mais s’est vite rendu compte que ce qu’il y avait en ligne était compliqué, ringard. Elle a donc voulu créer un site pour faciliter la vie des tricoteuse.. C’est à son retour en France que nous nous sommes rencontrée grâce à ma sœur. Moi, j’avais appris à coudre avec ma grand mère. On avait les mêmes idées : On a décidé de créer un site que nous aurions aimé trouver du temps où nous étions tricoteuses et couturières débutantes !
Pourquoi FILOUTE ?
On voulait un nom court, facile à retenir, et idéalement avec le mot fil dedans. On voulait le prénom d’une nana, comme Filomène. Et puis on s’est dit, non c’est trop long. Alors on a cherché quelque chose de plus fun, car ça fait parti de l’ADN de filoute. Et puis en fait, la réponse était sous nos yeux : La personne qui nous a mises en contact Flore et moi s’appelle Philippine et son surnom c’est Filoute. Bingo !
Quels sont vos différents parcours, à toi et ?
Flore a fait une école de commerce en web marketing avant de partir travailler 3 ans aux Philippines en tant que chef de projet web. En parallèle elle s’est formée en langage informatique, et c’est pour ça qu’elle a pu créer Filoute par la suite. Ses deux passions, c’est le tricot et l’escalade. Moi, j’ai fait l’Essec, avec le programme Chaire mode et luxe LVMH. J’ai travaillé 2 ans en marketing dans une grosse boîte de cosmétiques, et puis ensuite j’ai rencontré Flore et on s’est lancé. J’adore la couture et j’aime beaucoup écrire des nouvelles.
Filoute dans 5 ans ?
Ce que j’aimerais, c’est que dans 5 ans, Filoute soit une vraie communauté de passionnées, et qu’on organise des évènements un peu partout en France et en Angleterre. Moi j’y crois !
Un intemporel de la mode selon toi ?
La petite robe noire.
Ton caprice du moment ?
Les tissus imprimés.
Que dirais tu à mes lectrices ?
Ne pas avoir peur de se lancer. On peut faire des choses très jolies avec un tout petit niveau !
Et oui les filles, n’ayez pas peur de vous lancer ! J’ai commencé de zéro et aujourd’hui, j’arrive à faire des petites choses sympas. le tout, c’est de s’entraîner, et de ne pas lâcher prise. MOTIVATION. D’ailleurs, voici un aperçu de notre après-midi couture. Je vous donne rendez-vous dans quelques semaines pour vous dévoiler le tuto de notre jupe en images !